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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 22:13

  • Texte 1 :  Adapté à la mondialisation

Mise à jour le lundi 3 septembre 2007 à 22 h  – Radio Canada.fr

 

Coup d'envoi donné aux travaux d'agrandissement du canal, qui sera doté d'une troisième voie permettant d'accueillir des navires pouvant transporter jusqu'à 12 000 conteneurs.   L'objectif est de doubler la capacité de cette voie maritime, qui offre un raccourci reliant les océans Pacifique et Atlantique, en construisant une troisième voie d'eau. D'un coût de 5,2 milliards de dollars, ces travaux sont les plus importants jamais entrepris sur cet ouvrage.

Environ 5 % du commerce mondial - soit quelque 14 000 bateaux par an - passe par ce canal, long de 80 kilomètres. Son élargissement permettra, grâce à de nouvelles écluses, d'accueillir des navires pouvant transporter 12 000 conteneurs, au lieu de la limite actuelle de 5000. L'agrandissement du canal devrait être achevé d'ici 2014, à temps pour le centenaire de son inauguration.Le canal constitue le moteur de l'économie du Panama, un petit pays de 3 millions d'habitants. Près de 80 % de son PIB (environ 6 milliards de dollars) est tributaire du canal.

Les travaux d'élargissement ont été approuvés par les Panaméens, qui, lors d'un référendum, ont voté oui à plus de 78 %, en octobre 2006.

Autrefois propriété des États-Unis, le canal a été restitué au Panama en 1999. Le père du président Martin Torrijos, le général Omar Torrijos, avait signé en 1977 des traités avec le président américain de l'époque, Jimmy Carter, en vertu desquels Washington acceptait de rétrocéder le canal.L'ancien président américain était présent pour le coup d'envoi des travaux d'extension. Le secrétaire général de l'Organisation des États américains, José Miguel Insulza, ainsi que les présidents du Salvador, Elias Saca, et du Nicaragua, Daniel Ortega, étaient également conviés à la cérémonie.Inauguré en 1914 au coût de 375 millions de dollars et de 25 000 vies humaines, le canal a été construit par des milliers d'ouvriers assaillis par le paludisme et la fièvre jaune.

 

Texte 2 : Le destin du Panama passe par son canal

Par Sébastien Brulez

Mondialisation.ca, 19 octobre 2006

Le Journal du Mardi 19 octobre 2006

Les principaux arguments avancés contre le projet sont le manque de transparence de celui-ci, le coût de l’oeuvre qui hypothéquerait l’avenir du pays pour plusieurs décennies (ce que nie l’ACP qui prétend pouvoir payer les travaux par fonds propres, en augmentant le prix de la traversée), ou encore l’impact écologique de l’élargissement. En ce qui concerne ce dernier, aucune étude détaillée n’a été menée par l’Autorité Nationale de l’Environnement (ANAM, sigles en espagnol) jusqu’à ce jour.

Les promesses de l’ACP ne convainquent pas l’ensemble de la population et les défenseurs du « non » (qui ne sont pas tous contre le principe d’élargir le canal mais qui appellent à la prudence et plaident pour l’élaboration d’un « plan national de développement ») craignent une surévaluation de la demande future et par conséquent, une surestimation des revenus de l’ACP dans les prochaines décennies. Les conséquences d’une telle erreur de calcul seraient bien entendu désastreuses pour la population panaméenne et pour l’endettement du pays. La dette publique panaméenne atteint déjà 10 601 millions de dollars et l’Etat prévoit d’emprunter 1 176 millions supplémentaires en 2007 .

Texte 3RÉSUMÉ

Texte 3 : La région centrale du Panama, un nouvel espace mondial ?

Anne Collin Delavaud, Professeur des Universités – Institut des hautes études de l’Amérique latine –

 

La région centrale du Panama, après avoir, pendant un siècle, joué un rôle de lieu de passage de marchandises, profite de la croissance mondiale du commerce maritime pour se transformer très rapidement en améliorant non seulement les conditions du transit, mais en créant de nouveaux ports et zones d’activités. Au-delà de la consolidation de sa vocation, elle se diversifie dans les services en particulier bancaires et commerciaux, elle joue la carte du tourisme et créé les meilleures conditions d’accueil des investisseurs avec le boom immobilier et l’installation de sièges sociaux régionaux.

 

Texte 4 : Panama : Zone franche de Colon

Publié le 31/05/2012 Ministere de l’economie et des finances- France

 

Le Panama jouit d’une situation géographique privilégiée et joue un rôle important dans les échanges avec l'Amérique Latine. Son économie repose sur trois piliers principaux: le Canal de Panama et les services maritimes annexes (infrastructures portuaires, chemin de fer transocéanique, nœuds logistiques, etc.); le Centre Bancaire régional et la Zone franche de Colón (ZFC). Créée en 1948, la ZFC, située à l'entrée du Canal/côté atlantique, s’étend désormais sur près de 1000 ha. Y opèrent près de 3100 entreprises (incluant un millier d’entreprises étrangères représentées), lesquelles assurent 31.000 emplois directs (+ 6000 indirects). La ZFC accueille 250.000 visiteurs/acheteurs/an. En 2011, elle a généré  un volume de transactions de 29,1 Mds USD (14 Mds USD d’importations; 15,1 Mds USD de réexportation), en progression de 34,7% par rapport à 2010. Elle est la première zone franche de l’hémisphère Nord, et la deuxième au monde, après Hong-Kong.

 

 

Texte 5 :Panama: émeutes sanglantes à Colon

Article publié le : samedi 20 octobre 2012 -  RFI

 

Au bord du canal de Panama, près de la ville de Colon, la zone de libre-échange accueille plus de 2000 entreprises et des milliers de containers. C'est une zone sous haute sécurité où transite une partie du commerce mondial. Pour renflouer son budget, le gouvernement veut vendre les terrains aux entreprises qui y sont installées, mais ces entreprises ne sont pas panaméennes, pour la plupart.

Les habitants de la ville de Colon avaient manifesté leur opposition à ce projet. Ils ont réagi violemment. Les émeutes ont fait un mort, un garçon de neuf ans et une quinzaine de blessés, parmi eux cinq policiers. Une vingtaine de manifestants ont été arrêtés. Les dégâts sont importants.

Le président panaméen Ricardo Martinelli accuse l'opposition et les commerçants de Colon d'avoir orchestré les émeutes. Le couvre-feu a été décrété dans toute la région, la situation reste très tendue.

 

Texte 6 :L’évolution du trafic sur le canal du Panama (article de 2009)

Tara océans campagne 2009 - 2012

 

Ainsi selon une estimation pour 2011, 37 % des porte-conteneurs sont trop gros pour le canal actuel. La capacité maximale actuelle, si on y ajoute quelques amélioration mineures, est estimée entre 330 et 340 millions de tonnes par an ; cette capacité devrait être atteinte entre 2009 et 2012. Près de 50 % des navires transitant actuellement par le canal utilisent déjà la largeur maximale des écluses. En 1934, la capacité maximum du canal était estimée à 80 millions de tonnes par an. La capacité gérée en 2005 atteignait

278,8 millions de tonnes. L’objectif après les travaux, en 2014 est d’arriver à 600 millions par an. La raison ? L'Atlantique produit plus de pétrole et le Pacifique en demande davantage, si bien que malgré la crise mondiale, le trafic pétrolier du canal devrait doubler en 2014. Les gros méthaniers qui accompagnent le développement du gaz pourront aussi emprunter la voie élargie.

 

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 16:27

Texte 1 : definition

Fête aux sources antiques, ressuscitée au Moyen-Age, actuellement célébrée dans le monde. Elle présente à la fois des éléments invariants : symbolisation du cycle de la vie et de la mort, thème de l'inversion, contestation de l'ordre social, moment de liesse et de libération de pulsions canalisées dans une période d'explosion du génie créatif humain Les divers carnavals du monde ici présentés en illustrent la richesse. - CNDP mars 2012

Texte 2 : origine

L’origine du mot carnaval semble venir du latin «carne»signifiant «chair» et «vale» qui signifie «adieu». On peut donc dire que le carnaval serait «l’adieuà la chère» avant les privations alimentaires ou autres du carême. En effet, à son origine lecarnaval était un moment de relâche et de festivités avant le long jeûne du carême. Il est à noterque le carnaval est inséparable de la religion dans le monde occidental, et ce depuis le moyen âge.        Université de Laval, Quebec, 1998

 

Texte 3 : origine

Certains historiens insistent sur le fait que le Carnaval existaient déjà 3000 ans avant l’évolution du christianisme. Dans la Mésopotamie ou en Egypte, on a célébré des fêtes consacrant l’égalité exceptionnelle entre les esclaves et les maîtres. Les membres de différentes classes sociales se mettaient à la même table, buvant et mangeant en profitant d’un repas convivial. Quelques fois, ils échangeaient les rôles.

Ce bouleversement de la hiérarchie sociale a toujours été un aspect typique de  Carnaval.

Pourtant, beaucoup de sources confirment des rapports entre le Carnaval et la religion chrétienne. Les jours précédant le Carême donnaient l’opportunité de consommer des aliments riches en gras et en sucre et de passer de grandes fêtes avant une longue période d’abstinence qui finit avec Pâques. Au Moyen-Âge, l’Eglise utilisait les fêtes traditionnelles comme exemple pour statuer que Dieu a finalement vaincu les péchés humains.

Dans beaucoup de pays européens, le Carnaval s’est établi au XIXème siècle lorsque le but était de se moquer de l’aristocratie et du roi avec des masques et des déguisements ridicules.

L’histoire du Carnaval a aussi des points sombres. Pendant la période du nazisme, le Carnaval a eu une fonction de propagande.de propagande.

En 2013 on peut le voir partout.

Manuel Leidinger Journal International.fr- février2013

 

Texte 4 : le carnaval Quebecois

Au lieu de se plaindre du froid insupportable, les Québécois profitent du temps pendant les jours de Carnaval en construisant des sculptures de glace impressionnantes, en faisant du canoë sur le fleuve St Laurent ou en organisant une course de luge. La mascotte du Carnaval québécois est un bonhomme de neige avec un bonnet rouge et une ceinture fléchée. En son honneur, on construit un château de glace gigantesque pesant 200 tonnes. Les participants sont déguisés avec des écharpes multicolores et s’amusent dans des concerts et des spectacles dans la ville en consommant du caribou, un alcool typique. Manuel Leidinger Journal International.fr- février2013

 

 

Texte  5: le carnaval en Guadeloupe

La coutume du carnaval aux Antilles, fut introduite par les Français catholiques qui voulaient faire la fête avant les restrictions qu’ils s’imposaient pour le carême, mais très vite les Antillais marquèrent de leur empreinte ces festivités en créant des déguisements originaux et des masques rappelant leurs origines africaines et en noyant le tout dans les rythmes du tambour   -   .office de tourisme de St François

 

 

Texte 6 : le carnaval en Guadeloupe

….des catégories sociales différentes investissent le carnaval, l'une plus populaire, par le biais des "Mass", l'autre, plus bourgeoise, par le biais des déguisements et autres travestis. Ne nous trompons pas pour autant : la satire sociale est présente dans les deux catégories génériques définies plus haut. De plus, les deux grands groupes identifiés n'en sont pas moins extrêmement diversifiés à l'intérieur, ce qui donne la dimension de la richesse de la création qui s'exprime à l'occasion du carnaval.

 

Multiples sont les influences qui viennent enrichir ce mouvement. On ne saurait oublier l'apport des nombreux ouvriers agricoles en provenance des îles anglophones de la Caraïbe dans le développement de certaines bandes de "Mass". Ainsi donc, très tôt, on voit cohabiter des groupes à pied et des chars, des groupes nombreux et des individus isolés circulant dans les rues, des représentations sous forme de tableaux et des cavalcades effrénées plus connues sous le nom de "vidé"(1).

 

Quelques soient les domaines de classification, la charge symbolique est importante : fête de la fécondation, le carnaval reste le lieu de l'inversion des symboles et des rôles, de la représentation mythifiée de soi et de l'ailleurs, le politique s'en mêlant souvent à travers nombre de chants et la création de "bwa bwa", pantins articulés ou non, représentants un personnage souvent connu. Eric Nabajoth, 1991, Vie et mort de Vaval

 

Texte  7 : le carnaval en guadeloupe

 

Dans les premiers temps du Carnaval populaire, furent tolérés deux ou trois jours de fête pendant lesquels les esclaves pouvaient exprimer, en arrière plan du classique modèle européen, certaines de leurs traditions danses ou chants, totalement prohibés par ailleurs. Les esclaves trouvant ainsi le moyen de se moquer de leurs maîtres, osaient mimer quelque évènement qui avait défrayé la chronique. Ceci n'était que liberté surveillée et le Commandeur veillait au maintien du bon ordre. Cet ancien esclave, devenu par affranchissement, l'associé de son maître, réprimait tout ce qui pouvait paraître trop subversif et en particulier les danses originelles africaines, porteuses à la fois d'un langage sociopolitique - la négrité - et d'un message religieux - l'animisme, intolérable pour ceux qui s'étaient efforcés d'imposer le catholicisme comme seule expression spirituelle. Malgré leurs transformations progressives, ces danses avaient une fonction restauratrice de l'identité perdue de ce peuple réduit à l'esclavage." (2)….Le fouet outil et symbole de fécondation et de fertilité est interprété dans le contexte antillais comme symbole de l'esclavage. Les mass en brandissant leur fouet font référence à leur histoire récente et montrent clairement qu'ils sont à leur tour les maîtres des fouets. Louis Collomb 1991 Vie et mort de vaval

 

 

Texte  8 : le carnaval de Rio

La danse et la musique samba sont associées aux carnavals brésiliens depuis 1917. La Samba qui est originaire de l'Afrique de l'Ouest et de l'Angola en particulier fut introduite au Brésil par les esclaves qui trouvaient dans cette musique un réconfort durant les périodes d'adversité. Avec l'abolition de l'esclavage, beaucoup de ces esclaves migrèrent vers le sud du pays jusqu'à Rio ... Alors que la samba gagnait en popularité, des compositeurs, des musiciens, et des danseurs se rassemblaient régulièrement pour faire la démonstration de leurs talents, ce qui entraîna la formation de clubs et d'associations qui entrèrent en compétition les unes contre les autres. Les groupes furent à l'origine des Écoles de samba et de la première parade de samba officielle qui se déroula en 1932. Le goût grandissant pour la samba développa l'esprit de compétition qui mena à la création de l'Association des Écoles de Samba de la ville de Rio de Janeiro qui est l'entité qui organise aujourd'hui les parades samba du Carnaval de Rio. …Les écoles sont équipées de grandes infrastructures qui leur permettent de se préparer dans de bonnes conditions pour chaque Carnaval. Chaque école possède un groupe de supporters dévoués qui constitue une organisation bien structurée. La plupart d'entre elles ont un rôle d'association auprès des communautés défavorisées de leur quartier.   Rio carnaval.org

 

 

Texte  9 : carnaval de Binche en Belgique

Depuis le XIVe siècle on a des traces d'un carnaval à Binche, ou tout au moins d'une fête organisée dans la ville au moment du carême. Depuis la fin du XVIIIe on a des traces du Gille, personnage masqué emblématique du carnaval de Binche, sorte de bonhomme de paille rural mâtiné des bosses du polichinelle et de l'habit du Pierrot.

Chaque maison de Binche a son gille, car à Binche tout le monde aime le gille.

Mais tout le monde ne peut pas être gille, il faut être belge, il faut être né à Binche ou avoir une mère binchoise et il ne faut jamais avoir participé à un autre carnaval...Mais une fois qu'on est gille, les interdits continuent, pas le droit de 'asseoir, pas le droit d'être ivre, pas le droit de fumer, pas le droit d'embrasser sa femme; pas le droit de sortir sans son tambour...

Mais surtout le gille n'est rien sans sa femme, elle l'habille, veille au grain, lui porte son chapeau, prépare la maison, les réceptions, sert la champagne, ouvre les huitres et surtout elle est fière de son gille.

Les gilles sont les hommes de la ville, sont la virilité de la ville en marche, la virilité qui parade, martèle le pavé de son sabot et chasse l'hiver...resumé du documentaire France culture 27 mars 2012

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 17:40

Texte 1 :

Pour 33 pays africains et tout particulièrement pour un pays sahélien comme le Mali, le coton est une source vitale de revenus monétaires pour les producteurs. L’or blanc est aussi un vecteur de développement jusqu’ici sans substitut. Mais au Sud les prix payés aux producteurs de coton sont laminés par les subventions versées à ceux du Nord. En revanche, le pétrole et les biens manufacturés suivent leur cours, à la hausse. Et, pour les planteurs maliens, l’or blanc est aujourd’hui symbolique d’un échange inégal qui leur interdit toute perspective de développement.

RFI par Monique  Mas - Article publié le 12/12/2005 à 16:26 TU

 

 

Texte 2 :

…la bourse du coton de New York aux Etats-Unis joue un rôle clef sur le marché mondial. Cela se comprend aisément, ce pays est en effet le premier exportateur au monde. Surtout, les Américains sont les seuls à avoir su préserver cette institution depuis sa fondation, le 1er octobre 1870. A l’époque, les Etats-Unis sont déjà un très gros producteur de coton, grâce à une main d’œuvre abondante et pas chère: les esclaves noirs. Aujourd’hui en situation de quasi-monopole pour les cotations du coton, les Américains ne sont pourtant ni les seuls ni les premiers à avoir mis sur pied un tel mécanisme.

     RFI par Jean-Pierre  Boris - [15/08/2003

 

 

 

Texte 3 :

27/03/ 2010- J.P Boris

Burkina Faso : la prochaine récolte de coton sera principalement transgénique 

La prochaine récolte de coton au Burkina Faso sera à 95% du coton transgénique. C'est ce qu'ont annoncé les dirigeants de la filière cotonnière burkinabée à la fin de la semaine dernière. Le Burkina Faso est le principal producteur de coton en Afrique subsaharienne. Il est le premier à sauter ce pas mais ne devrait pas être le dernier.

 

 

 

Texte 4 :

Le Burkina Faso, un producteur de coton face à la mondialisation et à la dépendance économique. Destinée aux marchés internationaux, la fibre cotonnière est achetée par quelques négociants occidentaux tels que le suisse Paul Reinhart ou le français Louis Dreyfus pour être principalement envoyée en Asie du Sud-Est – Chine, Thaïlande, Inde, Indonésie, Singapour, Viêtnam et Taïwan –  et en Europe – Allemagne, Suisse, Italie, France et Portugal –. Le Burkina Faso ou ses voisins africains pour lesquels le coton est, nous l'avons dit, l'une des principales, si ce n'est la principale, sources de revenus sont alors dépendants du cours très irrégulier de l'indice A Cotlook fixé à New-York et libellé en dollar.

Valerie Hauchard 2007

 

 

 

 Texte 5 : 

MFI / 19.03.2013) – Claire Fages

Le prix du coton a gagné 20 % depuis le début de l’année car la fibre se fait rare sur le marché mondial. Mais attention : que se passera-t-il si la Chine libère ses énormes réserves ?

 

A près de 93 dollars la livre ce vendredi, les cours du coton n’avait pas été aussi hauts depuis près d’un an. On n’est encore qu’à six mois de la prochaine récolte dans l’hémisphère nord, et les fabricants de fil de coton, en Turquie et au Bangladesh, n’ont plus de réserve. Le marché mondial manque de fibres. Un véritable paradoxe alors que les stocks mondiaux de fibre blanche n’ont jamais été aussi élevés.

Le problème, c’est que 54 % de ces stocks sont inaccessibles parce qu’ils sont immobilisés en Chine. Non seulement Pékin subventionne ses producteurs de coton, majoritairement situés dans la région autonomiste du Xinjiang, pour des raisons politiques, mais elle constitue comme jamais des réserves stratégiques pour être à l’abri d’un choc comme en 2011, où la livre de coton s’était envolée à 2,27 dollars. …

 

 

Texte 6 : 

Itineraire d’un tee shirt de Pietra Rivoli (extrait)

Le coton de Nelson Reinsch quitte la Coopérative de Compression des Fermiers de Lubbock et prend à gauche sur la carte en direction de la Chine. Le coton, généralement transporté en camion, parfois en train, traverse les vastes étendues vides de l'Ouest du Texas, du Nouveau-Mexique et du Nevada, pour atteindre la côte pacifique, à Long Beach en Californie. Le coton est alors chargé sur un navire et il continue sa route vers l'ouest. Quelques jours plus tard, il arrive au port de Shanghaï dans le tumulte assourdissant de l’étrange nouveau capitalisme chinois. C'est là que le coton des Reinsch sera filé en bobines, tricoté en pièces textiles, découpé et finalement cousu pour devenir un tee-shirt. L’étiquette « Fabriqué en Chine » sera ajoutée à l'intérieur du col. Et, ainsi transformé, le coton texan retournera en Amérique1.

 

Texte 7 :

Itineraire d’un tee shirt de Pietra Rivoli

La filature numéro 36 de Shanghaï

Quand vous pénétrez dans la filature de coton numéro 36, tous vos sens sont pris d'assaut. C'est d'abord le bruit infernal, un fracas métallique assourdissant de réelles machines, plutôt que le vrombissement électronique ou les bips que l'on entend dans les usines américaines. Ce brouhaha étouffe non seulement toute velléité de conversation mais empêche même de penser. Une fine poussière de fibres de coton couvre les gens et les choses dans l'usine. On ne respire pas de l'air mais une vapeur poussiéreuse car un niveau d'humidité élevé est maintenu dans l'atelier pour réduire les ruptures de fils….rien n'est assemblé dans une filature de coton, et rien n'est linéaire non plus. Le processus de fabrication est plutôt une transformation qu'un assemblage, et presque chaque étape est de nature circulaire : le bobinage, le retordage, le filage, l'enroulage..

 

 

texte 8 :

Itineraire d’un tee shirt de Pietra Rivoli

L'usine de vêtements n°3 « Splendeur de Shanghaï »

..fil il devient vêtement….Chaque femme effectuait une seule opération, répétée ad infinitum : les manches, les coutures sur les côtés, les cols, ou les ourlets. Chaque ouvrière a à côté d'elle un grand panier qu'elle remplit au fur et à mesure qu'elle avance dans son travail. Quand le panier est plein, il est déplacé vers l'ouvrière assise derrière, qui effectuera l'opération suivante.

 

 

Doc 1 : Source : base de données COMTRADE des nations Unies


 

 

 

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 21:03

DOC 1:

Extrait de vie publique : Les droits de la femme - Egalité des droits dans la sphère privée 21/01/2011

La reconnaissance de droits individuels

Longtemps, c’est au nom de la famille et de sa stabilité que les femmes sont soumises à l’autorité du mari. ... Le Code civil de 1804 est d’ailleurs considéré comme le modèle achevé de la famille patriarcale qui institue la puissance paternelle et la puissance maritale.

Cet équilibre va être modifié par le développement du travail des femmes et par les deux conflits mondiaux qui démontrent la capacité des femmes à assumer les mêmes fonctions et responsabilités que les hommes. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le droit de la famille évolue en accordant progressivement des droits identiques à la mère et au père.

- Dans le Code napoléonien, l’infériorité de la femme est d’abord l’infériorité de l’épouse, les filles majeures et les veuves ont la capacité juridique de gérer leur patrimoine. La conquête de droits identiques à l’homme passe donc d’abord par une réforme profonde du mariage. Le mariage devient progressivement une association dans laquelle chacun des membres a les mêmes droits.

- Cette évolution commence notamment avec la loi du 13 juillet 1965 portant réforme des régimes matrimoniaux. Cette loi met fin à l’incapacité de la femme mariée qui peut désormais ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de son époux et cogère avec celui-ci les biens du couple avec une responsabilité identique. … La loi établit par ailleurs l’égalité des époux dans la gestion des biens : si le mari demeure administrateur de la communauté de biens, il doit rendre compte de la gestion de ces biens à son épouse, et en cas de défaillance, cette dernière peut, par décision judiciaire, se substituer à lui. Les décisions les plus importantes doivent désormais être prises avec l’autorisation des deux conjoints : les achats à tempérament (à crédit), ainsi que la vente ou l’hypothèque du domicile conjugal requièrent le consentement des deux époux.

- En 1970, la loi du 4 juin supprime la notion de chef de famille et substitue à la notion de puissance paternelle celle d’autorité parentale commune au père et à la mère. Dans le cas de parents non mariés, la loi attribue exclusivement l’autorité parentale à la mère.

- Enfin, la loi du 23 décembre 1985 accorde aux époux la gestion commune de la communauté en régime légal et supprime toute référence au mari ou à la femme pour bien marquer l’égalité entre les époux.

De plus, l’instauration du divorce, et notamment en 1975 du divorce par consentement mutuel, est vécue comme une conquête féministe puisque, jusqu’alors, le mariage sous domination du mari avait un caractère indissoluble.

Parallèlement à ces évolutions législatives, les modes de vie changent. Bien que le mariage ne soit plus, en droit, une structure assujettissant l’épouse à l’autorité du mari, cette institution décline depuis le début des années 70 au profit de l’union libre puis du pacte civil de solidarité (PACS). De même, les naissances hors mariage progressent (plus de 54,8% des naissances en 2010) et les familles monoparentales ou recomposées se développent.

Avec la multiplication des naissances au sein de couples non mariés, un débat a fait jour sur le régime de l’autorité parentale tel qu’il est issu de la loi de 1970. Des associations notamment ont milité pour restaurer les droits des pères. L’ensemble des textes organisant la famille ont donc été peu à peu révisés afin de consacrer l’égalité des sexes : la mère n’est pas "parent principal" et, avec les lois de 1999 et de 2002 sur l’autorité parentale, est instituée une "coparentalité"….

  

Doc 2 –

Extrait de vie publique - Les droits de la femme - Egalité des droits dans la sphère privée 21/01/2011

 

La maîtrise de la fécondité

La maîtrise par les femmes de leur fécondité est une des grandes évolutions de société de la deuxième moitié du vingtième siècle. Cette liberté – « Notre corps nous appartient », slogan des féministes des années 70 - s’inscrit dans des mouvements parallèles de la société mais aussi dans les progrès de la science et de la médecine (méthodes contraceptives, etc). …

Dès 1956, le Mouvement français pour le planning familial milite pour améliorer les conditions de la maternité et de la naissance et souligne les conséquences positives d’une contraception dispensée largement.

 La loi Neuwirth du 28 décembre 1967 relative à la régulation des naissances pose le principe du droit à la contraception mais encadre fortement la diffusion des moyens contraceptifs, notamment de la pilule : vente exclusive en pharmacie sur ordonnance médicale dont le coût reste intégralement à la charge des utilisatrices et après le consentement des parents pour les mineures. De plus, la loi interdit toute propagande ou publicité sur ces produits. La loi entre tardivement en vigueur puisque ses décrets d’application ne sont pris qu’en 1969 et en 1972.

En 1974, la loi du 4 décembre instaure le remboursement par la Sécurité sociale des dispositifs de contraception prescrits par un médecin. L’autorisation parentale pour la vente aux mineurs est également supprimée et les centres de planification familiale obtiennent la possibilité de délivrer gratuitement, sur prescription médicale, des produits contraceptifs.

La publicité est autorisée à partir de 1991.

Aujourd’hui, la contraception est largement utilisée – 72 % des femmes de 20 à 44 ans disent utiliser une méthode contraceptive. La pilule contraceptive reste la méthode la plus utilisée, suivie du stérilet. –

Depuis juin 1999, date à laquelle la contraception d’urgence est devenue accessible en pharmacie sans prescription médicale, ce mode de contraception a fortement progressé. Le professeur Israël Nisand propose en outre de rendre la pilule contraceptive anonyme et gratuite pour les mineures afin de limiter le nombre d’avortements chez les moins de 18 ans (15 000 par an en moyenne).

Autre loi fondatrice pour la maîtrise de la fécondité, la loi Veil du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse dépénalise l’avortement.

-La reconduction de la loi Veil est acquise le 30 novembre 1979, mais par une majorité légèrement plus faible qu’en 1974.

En 1982, la loi Roudy du 31 décembre instaure le remboursement de l’IVG.

Puis, pour protéger la pratique légale de l’IVG, la loi Neiertz du 27 janvier 1993 crée le délit d’entrave à l’IVG, afin de se prémunir des agissements de certaines associations.

En 2000, il apparaît que, malgré la législation en vigueur, les femmes désireuses d’avorter rencontrent de nombreuses difficultés pour accéder à un centre pratiquant l’IVG et qu’elles sont nombreuses à partir avorter à l’étranger.

Des mesures sont prises pour améliorer le cadre d’exercice du droit des femmes à disposer de leur corps et à contrôler leur fécondité. Ainsi, la loi du 13 décembre 2000 permet la délivrance sans prescription médicale des médicaments ayant pour but la contraception d’urgence (pilule du lendemain).

La loi du 4 juillet 2001 inscrit le droit à l’IVG dans le code de la santé publique et supprime notamment l’autorisation parentale pour les mineures

La loi du 9 août 2004 inscrit le champ de la contraception et de l’IVG parmi les domaines de la santé publique et fixe comme objectif d’assurer l’accès à une contraception adaptée, à une contraception d’urgence et à l’interruption volontaire de grossesse dans de bonnes conditions pour toutes les femmes qui décident d’y avoir recours.

Afin d’améliorer l’accès des femmes à l’IVG et multiplier les structures susceptibles de les prendre en charge, la pratique de l’IVG par voie médicamenteuse est étendue aux centres de planification ou d’éducation familiale et aux centres de santé (décret n° 2009-516 du 6 mai 2009). ..

Au final, le bilan est paradoxal. Les méthodes de contraception se sont massivement diffusées et les femmes françaises occupent la première place mondiale dans l’utilisation de méthodes médicales de contraception réversibles (pilule et stérilet). Mais, dans le même temps, le nombre d’IVG pratiquées reste stable avec plus de 200 000 IVG par an. Il apparaît que près de deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif au moment de la survenue de la grossesse. Le problème résiderait donc moins dans l’accès à la contraception que dans l’inadéquation entre les méthodes contraceptives prescrites et les conditions de vie des femmes, ainsi que dans une insuffisance d’explication sur les modalités d’utilisation de celles-ci.

 

Doc 3

Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception

 

 Les avancées de la loi du 4 juillet 2001 sur l’IVG et la contraception

 

 …La reconnaissance du droit à la stérilisation.

 

Dissuasive et culpabilisante, l’obligation d’avoir un entretien préalable pour obtenir un IVG a été supprimée. …

 

...La suppression de l’autorisation parentale pour les mineures revêt donc une importance décisive. L’entretien préalable qui demeure obligatoire pour les mineures règle la question en lui offrant l’accompagnement d’un adulte référent.  Cette loi reconnaît du même coup la sexualité des personnes mineures et leur autonomie dans ce domaine.

 

Par crainte de voir la France devenir, à l’instar de l’Angleterre ou des Pays-Bas, un lieu d’accueil pour les femmes étrangères désirant avorter, le législateur avait exigé d’elles, lors de l’adoption de la loi dite Veil, un séjour minimum de trois mois sur le territoire….

L’ancien article L-162-11 a été supprimé. Il stipulait que “ l’interruption de grossesse n’est autorisée pour une femme étrangère que si celle-ci justifie de conditions de résidence fixées par voie réglementaire ”. Il a été donc mis fin à une situation de discrimination à l’égard des femmes étrangères.

 

L’allongement des délais de 10 à 12 semaines de grossesse ne fait qu’aligner la France sur la moyenne européenne.  Mais pour que cette avancée en soit réellement une, encore convient-il que les délais d’attente n’en soient pas allongés d’autant ! Une procédure d’urgence devrait être mise en place afin que toute femme qui se présente dans un service, dans les délais prescrits par la loi, voie sa demande satisfaite.

 

L’introduction de l’IVG médicamenteuse en ville nous apparaît comme une des avancées les plus significatives de la loi. Ce nouveau dispositif la met à la portée des femmes, au cabinet de leur médecin, à condition qu’une convention ait été passée entre celui-ci et un service hospitalier public.

 

Nous ne pouvons que nous réjouir du fait que les chefs de services de gynécologie-obstétrique soient tenus d’appliquer la loi et d’organiser la pratique des IVG. …La loi fait obligation pour l’Éducation nationale d’assumer “ Une information et une éducation à la sexualité dans les écoles (avant le collège), à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupe d’âge homogène ”.

 

Pour que cette loi soit à la hauteur des enjeux, que ces avancées deviennent réalité, des moyens sont nécessaires, cela implique la revalorisation de la tarification, qui passe par la modification de l’arrêté de 1971.

C’est aux moyens mis en œuvre que se mesure la volonté politique.

 

 

Doc 4

35 ans après la loi Veil, l'IVG et la contraception encore difficiles d'accès

LE MARDI 2 FÉVRIER 2010 À 11:02

 France Info - Radio France

"Situation paradoxale" que celle de la France, relève le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales.(Igas). Le pays cumule un taux de natalité très élevé, un taux de diffusion de la contraception "parmi les plus élevés au monde" et un taux d'IVG qui "reste à un niveau relativement important". (200 000 avortements /an) _ L'Igas pourtant souligne quelques progrès, depuis la loi de 2001 qui autorise l'avortement jusqu'à 12 semaines de grossesse (ou 14 semaines d'aménorrhée). Mais ces avancées demeurent "fragiles"...

 

Trop de centres IVG qui ferment 729 centres en 2000. 639 en 2006. Certaines femmes ne parviennent donc pas à trouver une place à temps. …L'Igas regrette le recours trop fréquent à l'IVG médicamenteuse, au détriment de l'IVG chirurgicale. Certains centres, enfin, refusent tout bonnement de prendre en charge les IVG tardives.

 

Selon le planning familial, "la loi n'est pas respectée". Ces centres ferment pour cause de restructuration hospitalière ou manque de personnel. Le planning, qui réclame aussi une revalorisation de l'acte. 300 euros à l'hôpital, 62 au médecin. "La motivation, dans ces conditions, n'est que militante …Des pratiques contraceptives inadaptées …: 72% des IVG sont réalisées sur des femmes qui étaient sous contraception.

 

…Ce sont vers les jeunes que l'Igas préconise d'axer la prévention. Des jeunes à qui la loi garantit un accès autonome à la contraception, et pourtant souligne le rapport, "ce droit leur est dénié dans les faits". Les ados doivent présenter la carte vitale de leurs parents pour se faire rembourser ! Le "recours à la pilule du lendemain" aussi est encore trop faible. Et le coût de la contraception trop élevé, allant jusqu'à 175 euros annuels pour un timbre contraceptif hebdomadaire. Surtout, l'Igas pointe que l'Éducation nationale ne joue pas suffisamment son rôle en matière d'éducation sexuelle, ce qui constitue pourtant une obligation légale depuis 2001. La loi de 2001 impose en effet "une information et une éducation à la sexualité dans les écoles (avant le collège), à raison d’au moins trois séances annuelles. ”

 

 

 

Doc 5

HISTOIRE DE LA CONTRACEPTION

 

 Dans l’antiquité
De tout temps, les femmes et les hommes ont cherché à contrôler les naissances. Ainsi, dès l’antiquité plusieurs méthodes étaient déjà utilisées. Bien sûr, nous ne pouvons que supposer que certaines méthodes existaient bien avant mais nous ne disposons pas de preuve. Souvent ces méthodes anciennes étaient basées sur la magie, ce qui rend quelques recettes assez « surprenantes ». Ces méthodes, peu efficaces, aboutissent souvent à des actes violents pour les femmes et pour les enfants : infanticide, avortement, abandon.

Des moyens mécaniquesétaient également utilisés :
- Le pessaire était connu des Egyptiens. C’était un obturateur à base de fiente de crocodile, de miel, de carbonate de soute et de gomme arabique. De même les spermicides, à base d’épines d’acacias broyées dans du miel.
- Des petites boules de cuivre ont été retrouvées dans l’ utérus des momies égyptiennes…
- Le préservatif était connu des Romains (à base de vessies d’animaux, on l’appelait « le gant de Vénus »).
- De multiples plantes passaient pour avoir des vertus abortives ou contraceptives.
- Le coït interrompu (le retrait) fût souvent préconisé. Il est d’ailleurs cité dans la bible.

Toutes ces méthodes connues des sociétés antiques furent condamnées par l’Eglise catholique. Infanticide, avortement et contraception devinrent des péchés mortels. Les manuels des confesseurs les décrivent avec précision de façon à graduer la peine en fonction de la faute.

Au moyen âge
Ce sont les classes paysannes qui forment l’essentiel de la société et elles pratiquaient peu la contraception : La mortalité infantile était très élevée et le pression de l’Eglise multipliait les périodes d’abstinence (pendant le carême, l’Avent, avant et pendant les fêtes, le dimanche, pendant les règles et les grossesses).

Le préservatif - (Gabriel Fapllopio 1523-1562) appelé « condom » du latin « condere » signifiant cacher, protéger – est officiellement inventé.

Au XVIIIème siècle
La limitation des naissances atteint massivement la noblesse et la bourgeoisie, puis les campagnes. La fécondité commence à fléchir, elle passe de plus de 6 à 2 enfants par femme. Elle ne bougera quasiment plus jusqu’à nos jours. Le condom ou la « capote anglaise » est largement utilisé, principalement hors mariage. Au sein du mariage, la méthode préféré reste le retrait.

Petit à petit, les générations qui nous ont précédé se sont appropriées la maîtrise de la fécondité. Nous sommes passé de la maternité subie à la maternité choisie. –

Planning 49.fr – CHU d’Angers

Doc 6:

Pilule en recul: risque d'IVG faute de mutuelle?

Publié le mercredi 12 septembre 2012 16:09. Écrit par F. leclercqDepuis la libération de la femme des années 70 et la loi sur l'avortement, c'est une première: les femmes des années 2000 voient leur liberté de choisir leur grossesse mise en danger... par manque de moyens! 

Si on constate une évolution dans le choix de la méthode contraceptive, certaines d'entre elles n'ont tout simplement plus les moyens de prendre la pilule, ou une autre contraception. Contraception trop chère et mutuelle trop chère, sont les deux mamelles de cette tendance... Avec un risque à la clé: la hausse des IVG!...

….La contraception reste fort malheureusement un problème de filles: inconvénients et finances, ce sont elles qui assument une liberté sexuelle qui profite pourtant aussi aux hommes. Dans le contexte actuel, les freins économiques risquent bien d'entraîner une hausse du recours aux IVG: un risque supplémentaire, lui aussi à la charge des femmes, sans compter le traumatisme psychologique que l'avortement peut entraîner...

Extrait  Devismutuelle.com

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 14:29

 

Texte 1

Une illustration de la fracture Nord / Sud ?

.

selon la métaphore opposant les pays développés aux pays sous-développés. Il serait possible d’ajouter “les médicaments sont au Nord, les malades au Sud”….e VIH/sida illustre ainsi les limites de l’usage de cette métaphore et montre que, quelle que soit la latitude, il s’inscrit avant tout sur des fractures (fractures politique, économique, sociale, culturelle), souvent associées qui fragilisent et exposent les plus vulnérables.



Par exemple, dans le champ des fractures politiques, la première décennie épidémique épargne les pays communistes derrière leur rideau de fer. Le virus s’introduit dans les brèches du mur qui s’effondre. La rupture de l’isolement, et la phase de transition qui lui succède, créent des systèmes porteurs de risque pour les individus les moins bien armés. L’embrasement épidémique de la deuxième moitié des années 1990 de l’Afrique australe ne se comprend aussi qu’en faisant référence à une fracture politique. Le VIH s’est engouffré dans l’onde de la liberté des déplacements de la fin de l’apartheid. Comme dans les pays de la CEI, les héritages sont encore pesants et les besoins immenses.


Partout, le VIH prospère dans les populations les moins bien armées. La pauvreté, le déficit d’instruction, l’absence de droit des personnes, exposent l’individu au risque de transmission. Partout, les pauvres, les moins instruits, les individus privés de tout ou partie de leurs droits sont d’abord des femmes. La féminisation ininterrompue de la pandémie est une expression criante de la fracture qui peut exister entre les sexes.


Le statut de la femme est déterminant. Quand des femmes sont en état de subordination (sociale, sexuelle, intellectuelle, économique), elles sont dans une situation de vulnérabilité face au risque de transmission du virus. Les pressions, sociales, économiques, culturelles ne leur permettent pas de s’abstenir de rapports sexuels ou de se protéger. L’accès au test volontaire, aux traitements est aussi pour elles inéquitable. Sous toutes les latitudes, la relation est forte entre le statut de la femme et son degré d’exposition au risque de transmission d’une affection sexuellement transmissible….L’infection à VIH/sida, image de la fracture Nord-sud ?

(Jeanne-Marie Amat-Roze) Université Paris XII - Val de Marne, 
pour Géoconfluences le 13/05/2005

 

 



 

Doc 1 :

Estimations, en %, des personnes vivant avec 
le VIH/sida dans les pays en développement et dans les pays développés

L’infection à VIH/sida, image de la fracture Nord-sud ?

(Jeanne-Marie Amat-Roze) 13/05/2005 Geo Confluences

 

 

 Doc 2 :

 Part estimée (en %) des ensembles régionaux sur le nombre de personnes vivant 
avec le VIH/sida entre la mi-1994 et fin 2004

Sources : Rapports OMS pour 1994 et Onusida ensuite

 

 

 

 

Pays en développement

Pays développés

1985

50

50

1990

 

65

35

2000

 

 

90

10

 

mi-1994

fin 1996

fin 2000

fin 2004

Total des personnes contaminées (millions)

13-14

22,6

36,1

39,4

Afrique sub-saharienne (%)

59

62

70

64,4

Afrique du Nord et Moyen-Orient (%)

0,7

0,9

1,1

1,3

Amérique du Nord (%)

5,9

3,7

2,5

2,5

Amérique latine et Caraïbes (%)

11,1

7,2

4,9

5,4

Europe occidentale et centrale (%)

3,3

2,2

1,4

1,5

Europe orientale et Asie centrale (%)

0,3

0,2

1,9

3,5

Asie de l’Est et Pacifique (%)

0,1

0,2

1,7

2,8

Asie du Sud et du Sud-Est (%)

18,5   

23

23,8

18

 



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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 19:38

Texte 1 : AZF : 21 septembre 2001

21 septembre 2001, à 10 heures 17, un stock de nitrate d’ammonium explose dans l'usine toulousaine d'AZF à Toulouse (Haute-Garonne). La puissance du souffle emporte tout sur son passage. Les toits des maisons s'effondrent, les vitres des immeubles explosent, blessants leurs occupants.

 

Les centres commerciaux et les 150 bus municipaux situés dans un entrepôt à côté de l'usine sont entièrement détruits. L'hôpital psychiatrique Gérard-Marchant, de l'autre côté de la RN 20, n'est plus qu'un tas de ruines. D'AZF, il ne reste que des cendres et un immense cratère de 70 mètres de long et 40 mètres de largeur.

 

A leur arrivée, les secours découvrent un paysage apocalyptique. Le sud-ouest de Toulouse est dévasté.  Plus de 2 500 Toulousains sont blessés. Certains gisent ensanglantés sur le bitume. D'autres titubent, sonnés par le bruit de l'explosion. Dix jours seulement après l'attentat du World Trade Center,  tous sont en état de choc. Pendant un quart d'heure, les postes de police de Toulouse sont submergés d'appels : chacun croit que l'explosion a eu lieu dans son quartier. Au total  31 personnes ont trouvé la mort dans la catastrophe. Parmi eux, 21 employés d'AZF.

 

Dans les heures qui suivent, la panique envahit les villes situées aux alentours de Toulouse. Un nuage toxique, finalement inoffensif, a été créé par l'explosion. Certains habitant se calfeutrent chez eux en écoutant leur radio, d'autres sortent, le visage recouvert de masques ou de foulards.

 

Les témoins et les victimes sont marqués à jamais par la catastrophe. Ils réclament à la justice la vérité sur les causes de l'explosion. En 2009,tous les prévenus ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Toulouse.Le parquet a fait appel, au nom des victimes. Un nouveau procès s'ouvrira le 3 novembre 2011.                                         LeParisien.fr

 

 

 

Texte 2 : De Sevezo à AZF (Toulouse)

Dossier mis à jour le 1/08/2005 paru dans Vie publique

 

Le risque est associé à toutes les activités humaines et industrielles comme à l’environnement naturel. Si certains risques ont diminué du fait des progrès scientifiques notamment, d’autres sont apparus, liés à des activités plus récentes (biotechnologies, industrie nucléaire...).

Certains risques (risques domestiques, risques d’accidents de la route), semblent mieux tolérés que d’autres, beaucoup plus spectaculaires et ponctuels, comme la rupture d’un barrage ou l’explosion d’une usine chimique. Ces derniers, qualifiés de " majeurs " se caractérisent par une faible fréquence et une extrême gravité.

Les préoccupations d’environnement et de prévention des accidents majeurs ne commencent à apparaître qu’à partir des années 1960, notamment avec la catastrophe de Feyzin (Rhône) en 1966.

Avec les catastrophes de Flixborough en 1974 et surtout de Seveso en 1976, la notion de risque technologique majeur s’affirme : il est désormais reconnu qu’un accident peut avoir des effets redoutables au-delà des enceintes industrielles, éventuellement à très long terme et que dès lors, les populations et les pouvoirs publics ont un droit et un devoir d’"ingérence" dans l’usine.

Du fait de sa médiatisation, une catastrophe technologique majeure peut même remettre en cause une technologie ou une filière entière. Ainsi l’accident de Tchernobyl a lourdement contribué au rejet de l’énergie nucléaire dans plusieurs pays.

L’explosion de l’usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001 a encore accru l’exigence d’une politique vigoureuse de prévention des risques technologiques majeurs. La loi du 30 juillet 2003 complète la palette des instruments existants dans ce domaine.

Le risque naguère fléau et calamité, est aujourd’hui intégré à nos sociétés contemporaines et va de pair avec une exigence de plus de sécurité pour la population en général et pour les salariés en particulier, d’une plus grande transparence dans l’information sur les risques, la recherche des responsabilités et la demande de réparations.

 

 

Texte 3 : Catastrophe d’AZF : dix ans après, ce qui a changé

 

Article publié le : mercredi 21 septembre 2011 - Par Gerard Bosman - RFI

 

………Les mesures prises
 
 : Prenant en compte les causes et les conséquences de la catastrophe, une nouvelle loi a été adoptée le 30 juillet 2003. Les nouveautés apportées par la loi sont de quatre ordre : plus d’information locale pour les élus et les riverains des sites ; davantage d’évaluation des dangers par des études de terrains ; un renforcement général de la sécurité pour le personnel qui bénéficie de séances de formations supplémentaires sur les produits qu’ils manipulent ; enfin, un volet indemnisation : les victimes de catastrophes technologiques, qui peuvent dorénavant être décrétées comme les catastrophes naturelles, se verront mieux et plus rapidement indemnisées.
 
Le pendant direct et plus controversé de ce dernier volet « financier », c’est la mise en place de plans de prévention des risques technologiques. Ceux-ci prévoient, sur le modèle des plans de prévention des risques naturels, des programmes d'expropriation ou des obligations de travaux pour les riverains.
 


Dix ans après, quelles avancées ?
 
 : « Même si le risque zéro n’existe pas, nous devons néanmoins tout faire pour le réduire au maximum, a prévenu Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie. Qualité de la conception des installations, de leur maintenance et e leur surveillance, maîtrise de l’urbanisation… La sécurité est un défi qu’il nous faut relever au quotidien. »
 
Selon Le Figaro, en huit ans, les industriels ont investi « des montants annuels de 250 à 300 milliards d’euros » pour diminuer les zones exposées d’environ 350 km². 1 500 contrôles ont été effectués par des inspecteurs plus spécialement chargés. L’effectif des équipes de la Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire) a augmenté de 40%.
 
Cependant, France Nature Environnement constate avec amertume que les progrès sont très loin d’aboutir. « Depuis AZF, sur le terrain, rien n'a changé », regrette le porte-parole de FNE, Benoît Hartmann. Le dispositif de la loi Bachelot de 2003 « nous paraît bien, à condition qu'il soit mis en œuvre. »
 
« Le bilan est loin d’être satisfaisant en matière de prévention des risques. Si les leçons d’AZF ont été tirées, leur traduction dans les faits se fait attendre et la situation est loin d’être réglée. L’action des pouvoirs publics et les efforts menés par les industriels pour prévenir un nouvel accident majeur ne sont pas à la hauteur », dénonce l’association sur son site internet.
 
Et de lister ce qui fait aujourd'hui défaut. Sur les 420 plans de prévention des risques technologiques prévus par la loi de 2003, seulement 100 ont été approuvés. D’autre part, « la protection absolue souhaitée en 2001 est aujourd’hui toute relative puisque le monde industriel rechigne à investir dans la sécurité et négocie une sécurité au rabais », déplore FNE.
 
Enfin, et ce n’est pas la moindre des polémiques soulevées par cette affaire, la loi de finances 2011 impose aux riverains de sites classés une mise aux normes draconienne de leur logement.
 
Ils se voient contraints de financer 70% des travaux pour protéger leur habitation des risques d’incendie, d’explosion ou de nuage toxique. Le montant de ces travaux représente en moyenne plus de 10 000 € par foyer. Entre 20 000 et 30 000 d’entre eux sont encore concernés. A côté, la loi prévoit l’expropriation de milliers de riverains. Les tractations entre l’Etat et les industriels, réticents à en supporter la charge financière, sont loin d’être réglées.

 

 

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 22:13

 Texte 1: Article publié par le BRGM , Gourbeyre le 13/01/10

 

….. Concernant l’origine des séismes susceptibles d’affecter directement la Guadeloupe, la plupart sont dus à la subduction des plaques Amérique sous la plaque Caraïbe, tel le séisme du 8 février 1843 (magnitude estimée supérieure à 8) ou du 11 janvier 1839 (magnitude estimée proche de 7.5). La zone de subduction correspond à une zone sismique susceptible de produire des séismes de forte magnitude. Néanmoins, concernant l’archipel de Guadeloupe, l’interface entre les deux plaques se trouve entre une cinquantaine et près de 150 kilomètres de profondeur. On parle dans ce cas de source sismique lointaine, à l’exemple du séisme du 29 novembre 2007 localisé à près de 150 km de profondeur à l’intérieur de la plaque plongeante Amérique.

 

Par ailleurs, la plaque Caraïbe est aujourd’hui soumise à des déformations intraplaques capables de produire des séismes générés sur des failles dont la profondeur va de quelques kilomètres à dizaines de kilomètres. C’est le cas du séisme du 21 novembre 2004, localisé à proximité des Saintes (de magnitude 6.3 et de profondeur focale 14 km). On parle alors de sources sismiques proches. …..

Les fortes magnitudes attendues sur les grandes failles actives intraplaques Caraïbes localisées à proximité de l’archipel de Guadeloupe sont plus vraisemblablement de l’ordre de 6.0 à 6.5, soit beaucoup moins puissant que le récent séisme d’Haïti ….

Une de ces failles locales se situe à proximité de l’agglomération la plus importante de Guadeloupe. Il s’agit de la faille dite du Gosier. Dans le cadre d’une étude menée par le BRGM dans le cadre du Plan Séisme Antilles, intitulé « Scénario Départemental de Risque Sismique – SDRS en Guadeloupe » (octobre 2009), les conséquences d’un séisme de magnitude 6.2 (soit une longueur de de 12 km) à 10 km de profondeur à proximité de la région pointoise, ont été simulées. La simulation prend en compte l’état de vulnérabilité au séisme des milieux construits, à partir des études les plus récentes élaborées en la matière. Les résultats complets sont donnés ci-joints. Il apparaît que, dans l’hypothèse d’un tel séisme, les dégâts tout en étant moins importants que ceux de Port-au-Prince, seraient néanmoins considérables : intensité à l’épicentre de VIII à IX et localement X (comparable vraisemblablement à la situation de Port-au-Prince), effondrement partiel ou total de 5% du bâti courant (soit environ 9000 bâtiments), de 6% des bâtiments scolaires et 10% des bâtiments des zones d’activité tel que Jarry. Les chiffres sont valables à l’échelle de la Guadeloupe. Pour les communes proches de l’epicentre  la proportion est au moins le double

 

Le scénario « faille du Gosier » est un des 10 scénarios de simulation traité dans le SDRS. …D’autres scénarios simulés conduisent à des dégâts potentiels très importants à l’échelle de la Guadeloupe, notamment celui correspondant au séisme de 1843 (magnitude de l’ordre de 8.0). Cela souligne le bien fondé des actions de prévention qui sont conduites depuis de nombreuses années en Guadeloupe, notamment par les services de l’Etat. Ces actions, quelles qu’elles soient (information des populations, des élus, réglementation parasismique, zonage…) ont pour but de minimiser les conséquences d’un séisme majeur  qui reste inéluctable en Guadeloupe.

 

 

Texte 2: Tremblement de terre en Guadeloupe -  lundi 22 Novembre 2004

Par Badara Diouf – Afrika.com

L’île de la Guadeloupe a été secouée et réveillée, dimanche à 7h50, par un séisme évalué à 6.3 sur l’échelle de Richter. Les communes les plus touchées sont celles de Trois Rivières, Capesterre Belle-Eau et de Terre De Bas. Une cellule de crise pour venir en aide aux habitants a été mise en place par les autorités françaises. Les premiers secours s’organisent. « Sur le plan humain, le tremblement de terre a provoqué la mort d’une fillette de trois ans et on compte quatre blessés évacués d’urgence par les services du SAMU (Service d’aide médicale d’urgence, ndlr) de Pointe à Pitre. Une vingtaine de maisons ont été détruites. Des tentes ont été installées par les militaires français, épaulés par un effectif médical pour aider psychologiquement les victimes post-traumatiques. Le nombre de sinistrés devant bénéficier de cette aide devrait avoisiner les 400 personnes. La situation sismique reste stable, d’après les experts en sismologie présents dans l’île. D’autre part la solidarité insulaire a beaucoup facilité le travail des secours », rapporte le docteur Etchepare, adjoint au SAMU de la Guadeloupe.

La pluie comme facteur aggravant

Sur le plan matériel, les dégâts sont très importants : routes coupées du fait des glissements de terrain, le réseau téléphonique semble pour le moment intacte, mais beaucoup de foyers restent sans électricité. A Terre De Bas, 70% du réseau électrique est hors d’usage. Dans cette même commune, un collège de construction récente et un immeuble de gendarmerie, répondant aux critères anti-sismiques servent d’abri pour les habitants. Les écoles sont restées fermées en attendant un retour à la normale.

Pour Monsieur Labiny, directeur général des services adjoints d’une commune de l’île, qui est allé recenser les dégâts causés par le séisme, les pluies qui sont tombées depuis jeudi dernier sur l’archipel n’ont fait qu’accentuer la gravité de la situation en provoquant des coulées de boues et en rendant les routes impraticables. « Le centre ville est désert, les parents sont restés pour la plupart auprès de leurs enfants à cause de la fermeture des écoles », ajoute t-il. Pour monsieur Martol, père de famille vivant à Pointe-à-Pitre, dans la commune de Terre De Haut, la pluie a crée plus de peur dans les esprits que le tremblement de terre lui-même. Néanmoins, la situation semble stable et les Guadeloupéens composent tant bien que mal avec le drame en attendant que la vie quotidienne reprenne comme avant.

 

Texte 3: Inondations dramatiques en Guadeloupe

Guadeloupe - 971

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Dernière modification le jeudi 6 janvier 2011 à 0h00- chaine meteo

Des pluies torrentielles

 

Une zone pluvio-orageuse assez active affecte la Guadeloupe depuis le début de la semaine. C'est le sud-est de l'île, et plus particulièrement la région de Basse-Terre (communes du Moule, des Abymes, de Morne-à-L'eau et de Sainte-Rose), qui a été le plus touché par ces pluies torrentielles. Celles-ci ont entrainé des crues subites et des glissements de terrain qui ont coupé plusieurs routes. Ce matin, On relevait 1 à 2 mètres d'eau par endroit. Depuis lundi, les cumuls de pluies sont estimés à plus de 100 à 150 mm, avec même localement jusqu'à 190 mm enregistrés au Raizet. De plus, un vent d'est modéré souffle sur le sud-est de l'île, freinant ainsi l'écoulement des eaux fluviales vers la mer et aggravant d'autant plus le phénomène d'inondation. Alors que ces intempéries ont déjà fait trois victimes et deux disparus, nos dernières prévisions météo prévoient encore une relative accalmie ce jeudi.

 

 

Texte 4 : L’eruption de la Soufriere en 1976

BRGM

La Soufriere de Guadeloupe qui culmine à 1,467 m, est un strato volcan dont le sommet constitue un dôme dans la partie sud de l'île. 

Il y a eu au moins 10 éruptions de type explosif depuis le XVI ème siècle. 

La dernière éruption qui remonte à 1976, s'est soldée par l'évacuation pour plusieurs mois d'environ 70 000 personnes, bien qu'il ne se soit produit que des éruptions mineures.

Les villes de Basse Terre et Saint-Claude  ont été entièrement évacuées pendant la crise

 

Texte 5

Le Plan Séisme Antilles pour les bâtiments publics

En 2007, le gouvernement a souhaité mettre en place un plan spécifique pour les Antilles, appelé «Plan Séisme Antilles» visant à protéger les populations. Ce dispositif vient en complément des actions de sensibilisation de la population et de qualité de la construction neuve, déjà engagées depuis 2005 dans le cadre du Plan national de prévention du risque sismique.

Le Plan Séisme Antilles se fixe comme objectif le renforcement du bâti antillais et prioritairement des bâtiments de gestion de crise (gendarmerie, SDIS), des bâtiments publics (enseignement, santé, administrations) et du parc des logements sociaux.

En première approche, le montant des investissements à réaliser pour mettre à niveau les bâtiments publics a été estimé en 2007, à 2 milliards d’euros sur chaque île (Martinique et Guadeloupe).

Année économique et sociale 2008 en Guadeloupe -Claude Millo, Diren

 

Texte 6 Prevention des risques et nuisances

L’archipel guadeloupéen est contraint par la plupart des aléas naturels :

les mouvements de terrain,

les inondations,

les cyclones et leurs effets (houle et submersion marine) ;

les séismes ;

les éruptions volcaniques.

Par ailleurs, le foncier disponible se raréfie compte tenu des contraintes géomorphologiques des îles, associées à un besoin en développement et une démographie croissante. Le réchauffement climatique tend enfin à amplifier la force et la récurrence des phénomènes naturels. Il s’agit donc aujourd’hui plus que jamais d’impérativement prendre en compte le risque dans l’aménagement du territoire : c’est la vocation des plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPR).        Direction de l’environnement de l’amenagement et du logement mise à jour 3 decembre 2012 (internet)

 

Texte 7: Qu'est ce qu'un Plan de prévention des Risques Naturels [PPRN] ?

C'est l'outil privilégié de l'État et des communes en matièrede prévention des risques naturels.

Il est réalisé par l'État en concertation avec la ou les communes concernées.

C'est une procédure spécifique qui vise à prendre encompte les risques naturels dans l'aménagement et réglemente l'utilisation des sols en fonction des risques naturels identifiés.

C'est une servitude d'utilité publique qui s'impose àtous, notamment lors de la délivrance des permisde construire.    Direction de l’environnement de l’amenagement et du logement mise à jour 3 decembre 2012 (internet)

 

 

 

 


 


 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 18:15

 Texte 1:  Le plan Delta aux Pays-Bas

 

Le plan Delta  est un projet qui fut imaginé et mis en œuvre suite à l'inondation causé par la mer du Nord en 1953 aux Pays Bas, afin que ne se reproduisent plus les dégâts qu'elle a occasionnés. Celle-ci avait en effet tué 1 835 personnes et forcé l'évacuation de 70 000 autres ; 10 000 têtes de bétail se noyèrent et 4 500 bâtiments furent détruits.

Ce projet avait l'ambition d'améliorer la sécurité des zones de plus faible altitude des Pays-Bas contre les tempêtes les plus violentes et les inondations.  Étant donné que plus d'un tiers du pays se trouve sous leniveau de la mer, la tâche s'annonçait difficile. Les dunes  le long de la côte furent relevées de plus de 5 mètres et les îles de la Zélande  furent reliées par des digues et divers ouvrages d'art. Le plus complexe d'entre eux est l'Oosterscheldekering, barrage de 9 km de long, qui peut être ouvert ou fermé pour protéger la baie, tout en gardant sa salinité, afin de pérenniser la faune sauvage et l'industrie de la peche. Les ouvrages d'art, d'une longueur totale de 25 kilomètres, ont réduit en revanche la côte maritime des Pays-Bas d'environ 700 kilomètres

Le plan Delta et les travaux du Zuiderzee sont considérés comme une prouesse humaine, ils sont l'une des 7 merveilles du mondeselon l'American Society of Civil Engineers 

Cependant un débat fondamental existe à propos des fondements du plan Delta : le niveau de ces terres baisse et le niveau des océans augmente. Un réchauffement global est en cours. Donc les digues vont sans doute devoir être renforcées et rehaussées, créant davantage d'enfoncement du terrain. Certains avancent que le déplacement des villes et l'abandon de terres à la mer seraient une solution plus viable à long terme qu'une bataille contre les eaux. Mais ce serait sans connaître le caractère néerlandais qui s'est façonné pendant des siècles de lutte contre les éléments. Un dicton dit même: "Dieu a créé le monde, les Néerlandais ont créé les Pays-Bas"      Article publié par Wikipedia


 

Texte 2: La gestion durable du risque inondation : les polders

 

Aux termes de la convention franco-allemande de 1982, le rôle premier du polder

d’Erstein est de participer à la rétention des crues du Rhin. Selon les statistiques, il devrait

être utilisé à cette fin une fois tous les dix ans en moyenne. Toutefois, au cours des études

environnementales, il est apparu que des mises en eau plus fréquentes et plus limitées en

hauteur permettraient d’accoutumer la flore et la faune à ces inondations et de rétablir des

écosystèmes alluviaux proches de ceux qui prévalaient avant la canalisation.

Or, pour accoutumer la faune et la flore aux inondations d’écrêtement des crues et pour

rétablir des écosystèmes alluviaux proches de ceux qui existaient autrefois, le polder est

régulièrement mis en eau. En effet, les travaux successifs réalisés le long du Rhin, notamment

pour éviter les inondations, ont peu à peu modifié le système d’alimentation des milieux

alluviaux. Les Giessens (bras d’eau) disparaissent, la nappe phréatique s’abaisse et la forêt

s’assèche. L’alimentation en eau du polder d’Erstein contribuera à sauvegarder ces milieux

alluviaux du Rhin. Le réseau hydrographique naturel du polder, constitué de Giessens, est

réalimenté à partir du Rhin dés lors que le débit du fleuve dépasse les 1550 m3/s, ce qui se

constate environ 50 jours par an. 

Aux modalités de gestion définies pour écrêter les crues s’ajoutent donc des modalités

de gestion écologique, qui font l’objet d’un suivi scientifique. Toutes les deux ont été fixées

par un arrêté préfectoral du 3 septembre 1996 pris au titre de la loi sur l’eau. Afin de garantir

la sécurité des populations, chaque mise en eau du polder fait l’objet d’un plan d’information

et d’alerte.         

 fevrier 2011- Gouiferda K, Grunenberger J, Rueda C

 


Texte 4: Prevoir les crues


24 sur 24, les prévisionnistes de crues du SCHAPI, Service Central d’Hydrométéorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations, surveillent, avec leurs collègues des 22 services de prévision des crues (SPC), les cours d’eau du réseau réglementaire.

Le risque d’inondation est le premier risque naturel en France : près de 12 000 communes et 5 millions de personnes sont concernées 
Le SCHAPI tient donc un rôle important dans la prévision des inondations. La première motivation de sa création, en juin 2003, était de mieux cerner la menace des orages cévenols et des crues rapides. Son champ d’intervention s’est très vite étendu à l’ensemble des risques d’inondation le long des principaux cours d’eau et à l’hydrométrie, notamment la modernisation et la gestion de la base nationale de données hydrométriques.

L’orage cévenol, l’ennemi public numéro 1
Les orages cévenols sont à l’origine d’épisodes appelés pluies cévenoles, qui peuvent provoquer, en seulement quelques heures, des cumuls équivalents à plusieurs mois de précipitations. Les pluies cévenoles sont des précipitations durables qui se produisent par vent de sud, sud-est ou est sur les massifs des Cévennes. Elles ont généralement lieu en automne dans des conditions météorologiques bien particulières.
Lors de ces événements, le relief joue également un rôle déterminant : il accentue le soulèvement de cet air méditerranéen et bloque les nuages. Les orages de ce type peuvent se régénérer durant plusieurs heures produisant ainsi des quantités de pluie considérables.

Les prévisionnistes de crues
C’est un veilleur, un hydrologue. Une personne qui se donne les moyens de connaître la pluie, principale source d’incertitude. C’est un connaisseur des territoires, aussi bien des lieux que des gens qui y vivent. Les zones inondables, 20 000 km de cours d’eau couvrant 6 300 communes, ont toutes leurs particularités qu’il faut suffisamment maîtriser pour communiquer efficacement. Pluie, hauteur et débit, toutes les données sur l’eau sont collectées ou calculées en temps réel. Assemblées et analysées, elles servent à anticiper les inondations.
Les prévisionnistes coproduisent aussi, avec ceux de Météo-France, un volet particulier de la vigilance météorologique, la vigilance « pluie - inondation », lorsque de fortes précipitations, pouvant donner lieu à des inondations, sont prévues.

www.vigicrues.gouv.fr

 


 

texte 5: La tempete xynthia

 Liberation, fevrier 2010


Xynthia, une violente tempête a touché une grande partie du territoire français dans la nuit de samedi à dimanche 28 février. Il s'agit de la tempête la plus meurtrière depuis celles de 1999 : plus de 50 morts et des dégâts considérables notamment sur la façade atlantique.

Moins violente que la tempête Klaus de 2009 mais aussi étendue que Lothar et Martin qui ont balayé la France en 1999, la tempête Xynthia a traversé la France le 28 février entre 0h et 17h, selon un axe orienté sud-ouest / nord-est, après avoir frappé le Portugal et l'Espagne. Xynthia, qui vient de passer sur l'Allemagne avec des dégâts limités, s'évacue dans la mer Baltique.

Selon Météo-France, "les rafales de vent les plus fortes ont touché une large bande allant de la Charente-Maritime aux Ardennes. La Vendée (85), la Charente-Maritime (17), les Deux-Sèvres (79) et la Vienne (86) ont été placés en vigilance rouge vents violents. Plus de 60 départements ont été placés en vigilance orange."
Cette profonde dépression (970 hPa seulement) était d'une taille et d'une intensité peu communes en cette fin d'hiver. Sa formation s'explique par la présence beaucoup plus au sud que d'habitude du courant froid de haute altitude (courant-jet ou jet stream en anglais), avec des vents d'ouest rapides et très forts, et d'une masse d'air chaud en basse couche, dans les 1500 premiers mètres de l'atmosphère.
La tempête qui en résulte a produit des fortes vagues, mais également des élévations importantes du niveau de la mer, qui, se trouvant en phase avec la marée haute, a eu un impact important sur le littoral.

Météo-France a relevé des vents qui ont atteint 160 km/h sur le littoral et 120-130 km/h dans l'intérieur des terres avec des pointes à 237 km/h en altitude. C'est toutefois moins qu'en 1999 et 2009 où l'on relevait près de 200 km/h sur le littoral et 150 à 160 km/h dans l'intérieur des terres.

 

Texte 6: Comment prevenir les risques


Au delà des pertes humaines, se multiplient les destructions d'habitations, d'infrastructures, de recoltes, les épidémies...Avec la croissance demographique, les zones inondables sont de plus en plus peuplées, ce qui augmente l'impact des catastrophes. Ilfaut mieux controler l'affectation des terres, planifier l'extension des villes en fonction des risques. Les habitations et les routes peuvent être surélevées; des réservoirs souterrains et des barrages, qui controlent les crues et stockent l'eau pour les periodes sèches , peuvent être créés. le reboisement des sols nus, la généralisationdes revêtements perméables permettraient de limiter leruissellement. les gens doivent être prévenus rapidementet savoir à l'avance ce qu'ils doivent faire.

D'après G. Dupont, Le Monde, 16 septembre 2008



 

 




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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 17:36

- Des conseils sont donnés sur la page "Exemples de problématiques en histoire"


Un dossier de geographie doit obligatoirement comporter une carte

N'oubliez pas d'utiliser les notions importantes ( le vocabulaire adapté). Vous les trouverez dans votre livre , au niveau du cours ou de la situation choisie

 

Thème 1: Les sociétés face aux risques

 

 

- Comment l'homme se comporte t-il face à la montée des eaux ? (  voir livre : sequence sur le Bangladesh- voir les plans de prevention des risques car il convient de comprendre les inondations pour mieux les gerer - voir documents et photos intitulés "montee des eaux" joints dans ce dossier- vous pouvez prendre l'exemple de votre region et regardez les articles de presse en rapport avec le sujet, joignez à ce dossier une carte, du lieu choisi comme exemple,  une photographie de la catastrophe)

 

- Comment les Guadeloupéens  se comportent-ils face aux risques naturels ? (voir documents et album photos intitulé "risques naturels" Documents, textes )

 

- Comment la catastrophe d'AZF à Toulouse a-t-elle pu se produire ? quelles en sont les consequences ? (voir documents sur les risques chimiques et album photo risques chimiques AZF)

 

Thème 2: Le developpement inegal

 

- Comment le virus du sida montre t-il les differences entre pays riches et pays pauvres ? (voir documents inegalités VIH et album photos)

 

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                                                                              1 année bac pro

 

Theme 1 : Acteurs, flux, reseaux de la mondialisation


- Pourquoi la filiere du coton est-elle synonyme de mondialisation? ( voir doc : la filiere du coton- album photos)

 

Theme 2: Mondialisation et diversité culturelle


- Le carnaval : mondialisation ou diversité culturelle ?(voir documents: les carnavals dans le monde - album photos)

 

Thème 3:   Les dynamiques des périphéries  


- Dans quelle mesure la mondialisation permet-elle le developpement des periphèries?Un exemple: le Panama (voir documents: le Panama et album photos)

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 19:47

- Presentez les deux documents ou le doc :  nature , auteur, année, dire son thème (cad son sujet) et si on vous pose une question génèrale par rapport à ce ou ces documents il convient de reformuler la question en une phrase déclarative pour montrer que vous avez compris le sujet posé.

 

- Ensuite vous developpez les informations contenues dans chaque document, ces informations peuvent se completer, se contredire vous devez le montrer

 

- A l'aide de vos connaissances vous expliquez les éléments que vous avez relevés

 

- En conclusion vous élargissez le sujet, en vous reportant au titre general de la sequence et en essayant de voir s'il n'existerait pas d'autres exemples similaires. Essayez à chaque fois de répondre à la problématique.

 

Par exemple: si votre texte portait sur l'effet TGV vous pouvez élargir en montrant les avantages et les inconvénients de l'agrandissement d'un aéroport ou d'une construction nouvelle sur l'environnement mais aussi la vie des citoyens.

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