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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 16:27

Texte 1 : definition

Fête aux sources antiques, ressuscitée au Moyen-Age, actuellement célébrée dans le monde. Elle présente à la fois des éléments invariants : symbolisation du cycle de la vie et de la mort, thème de l'inversion, contestation de l'ordre social, moment de liesse et de libération de pulsions canalisées dans une période d'explosion du génie créatif humain Les divers carnavals du monde ici présentés en illustrent la richesse. - CNDP mars 2012

Texte 2 : origine

L’origine du mot carnaval semble venir du latin «carne»signifiant «chair» et «vale» qui signifie «adieu». On peut donc dire que le carnaval serait «l’adieuà la chère» avant les privations alimentaires ou autres du carême. En effet, à son origine lecarnaval était un moment de relâche et de festivités avant le long jeûne du carême. Il est à noterque le carnaval est inséparable de la religion dans le monde occidental, et ce depuis le moyen âge.        Université de Laval, Quebec, 1998

 

Texte 3 : origine

Certains historiens insistent sur le fait que le Carnaval existaient déjà 3000 ans avant l’évolution du christianisme. Dans la Mésopotamie ou en Egypte, on a célébré des fêtes consacrant l’égalité exceptionnelle entre les esclaves et les maîtres. Les membres de différentes classes sociales se mettaient à la même table, buvant et mangeant en profitant d’un repas convivial. Quelques fois, ils échangeaient les rôles.

Ce bouleversement de la hiérarchie sociale a toujours été un aspect typique de  Carnaval.

Pourtant, beaucoup de sources confirment des rapports entre le Carnaval et la religion chrétienne. Les jours précédant le Carême donnaient l’opportunité de consommer des aliments riches en gras et en sucre et de passer de grandes fêtes avant une longue période d’abstinence qui finit avec Pâques. Au Moyen-Âge, l’Eglise utilisait les fêtes traditionnelles comme exemple pour statuer que Dieu a finalement vaincu les péchés humains.

Dans beaucoup de pays européens, le Carnaval s’est établi au XIXème siècle lorsque le but était de se moquer de l’aristocratie et du roi avec des masques et des déguisements ridicules.

L’histoire du Carnaval a aussi des points sombres. Pendant la période du nazisme, le Carnaval a eu une fonction de propagande.de propagande.

En 2013 on peut le voir partout.

Manuel Leidinger Journal International.fr- février2013

 

Texte 4 : le carnaval Quebecois

Au lieu de se plaindre du froid insupportable, les Québécois profitent du temps pendant les jours de Carnaval en construisant des sculptures de glace impressionnantes, en faisant du canoë sur le fleuve St Laurent ou en organisant une course de luge. La mascotte du Carnaval québécois est un bonhomme de neige avec un bonnet rouge et une ceinture fléchée. En son honneur, on construit un château de glace gigantesque pesant 200 tonnes. Les participants sont déguisés avec des écharpes multicolores et s’amusent dans des concerts et des spectacles dans la ville en consommant du caribou, un alcool typique. Manuel Leidinger Journal International.fr- février2013

 

 

Texte  5: le carnaval en Guadeloupe

La coutume du carnaval aux Antilles, fut introduite par les Français catholiques qui voulaient faire la fête avant les restrictions qu’ils s’imposaient pour le carême, mais très vite les Antillais marquèrent de leur empreinte ces festivités en créant des déguisements originaux et des masques rappelant leurs origines africaines et en noyant le tout dans les rythmes du tambour   -   .office de tourisme de St François

 

 

Texte 6 : le carnaval en Guadeloupe

….des catégories sociales différentes investissent le carnaval, l'une plus populaire, par le biais des "Mass", l'autre, plus bourgeoise, par le biais des déguisements et autres travestis. Ne nous trompons pas pour autant : la satire sociale est présente dans les deux catégories génériques définies plus haut. De plus, les deux grands groupes identifiés n'en sont pas moins extrêmement diversifiés à l'intérieur, ce qui donne la dimension de la richesse de la création qui s'exprime à l'occasion du carnaval.

 

Multiples sont les influences qui viennent enrichir ce mouvement. On ne saurait oublier l'apport des nombreux ouvriers agricoles en provenance des îles anglophones de la Caraïbe dans le développement de certaines bandes de "Mass". Ainsi donc, très tôt, on voit cohabiter des groupes à pied et des chars, des groupes nombreux et des individus isolés circulant dans les rues, des représentations sous forme de tableaux et des cavalcades effrénées plus connues sous le nom de "vidé"(1).

 

Quelques soient les domaines de classification, la charge symbolique est importante : fête de la fécondation, le carnaval reste le lieu de l'inversion des symboles et des rôles, de la représentation mythifiée de soi et de l'ailleurs, le politique s'en mêlant souvent à travers nombre de chants et la création de "bwa bwa", pantins articulés ou non, représentants un personnage souvent connu. Eric Nabajoth, 1991, Vie et mort de Vaval

 

Texte  7 : le carnaval en guadeloupe

 

Dans les premiers temps du Carnaval populaire, furent tolérés deux ou trois jours de fête pendant lesquels les esclaves pouvaient exprimer, en arrière plan du classique modèle européen, certaines de leurs traditions danses ou chants, totalement prohibés par ailleurs. Les esclaves trouvant ainsi le moyen de se moquer de leurs maîtres, osaient mimer quelque évènement qui avait défrayé la chronique. Ceci n'était que liberté surveillée et le Commandeur veillait au maintien du bon ordre. Cet ancien esclave, devenu par affranchissement, l'associé de son maître, réprimait tout ce qui pouvait paraître trop subversif et en particulier les danses originelles africaines, porteuses à la fois d'un langage sociopolitique - la négrité - et d'un message religieux - l'animisme, intolérable pour ceux qui s'étaient efforcés d'imposer le catholicisme comme seule expression spirituelle. Malgré leurs transformations progressives, ces danses avaient une fonction restauratrice de l'identité perdue de ce peuple réduit à l'esclavage." (2)….Le fouet outil et symbole de fécondation et de fertilité est interprété dans le contexte antillais comme symbole de l'esclavage. Les mass en brandissant leur fouet font référence à leur histoire récente et montrent clairement qu'ils sont à leur tour les maîtres des fouets. Louis Collomb 1991 Vie et mort de vaval

 

 

Texte  8 : le carnaval de Rio

La danse et la musique samba sont associées aux carnavals brésiliens depuis 1917. La Samba qui est originaire de l'Afrique de l'Ouest et de l'Angola en particulier fut introduite au Brésil par les esclaves qui trouvaient dans cette musique un réconfort durant les périodes d'adversité. Avec l'abolition de l'esclavage, beaucoup de ces esclaves migrèrent vers le sud du pays jusqu'à Rio ... Alors que la samba gagnait en popularité, des compositeurs, des musiciens, et des danseurs se rassemblaient régulièrement pour faire la démonstration de leurs talents, ce qui entraîna la formation de clubs et d'associations qui entrèrent en compétition les unes contre les autres. Les groupes furent à l'origine des Écoles de samba et de la première parade de samba officielle qui se déroula en 1932. Le goût grandissant pour la samba développa l'esprit de compétition qui mena à la création de l'Association des Écoles de Samba de la ville de Rio de Janeiro qui est l'entité qui organise aujourd'hui les parades samba du Carnaval de Rio. …Les écoles sont équipées de grandes infrastructures qui leur permettent de se préparer dans de bonnes conditions pour chaque Carnaval. Chaque école possède un groupe de supporters dévoués qui constitue une organisation bien structurée. La plupart d'entre elles ont un rôle d'association auprès des communautés défavorisées de leur quartier.   Rio carnaval.org

 

 

Texte  9 : carnaval de Binche en Belgique

Depuis le XIVe siècle on a des traces d'un carnaval à Binche, ou tout au moins d'une fête organisée dans la ville au moment du carême. Depuis la fin du XVIIIe on a des traces du Gille, personnage masqué emblématique du carnaval de Binche, sorte de bonhomme de paille rural mâtiné des bosses du polichinelle et de l'habit du Pierrot.

Chaque maison de Binche a son gille, car à Binche tout le monde aime le gille.

Mais tout le monde ne peut pas être gille, il faut être belge, il faut être né à Binche ou avoir une mère binchoise et il ne faut jamais avoir participé à un autre carnaval...Mais une fois qu'on est gille, les interdits continuent, pas le droit de 'asseoir, pas le droit d'être ivre, pas le droit de fumer, pas le droit d'embrasser sa femme; pas le droit de sortir sans son tambour...

Mais surtout le gille n'est rien sans sa femme, elle l'habille, veille au grain, lui porte son chapeau, prépare la maison, les réceptions, sert la champagne, ouvre les huitres et surtout elle est fière de son gille.

Les gilles sont les hommes de la ville, sont la virilité de la ville en marche, la virilité qui parade, martèle le pavé de son sabot et chasse l'hiver...resumé du documentaire France culture 27 mars 2012

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